1. |
De Sang Et De Brouillard
09:33
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DE SANG ET DE BROUILLARD
Ô Brume surgissant du passé
Sous lune surgit sang du passé et larmes
Ô Brume aveuglante de regrets
Le manteau lourd de peines et de drames
Au bord du vide, les yeux vers le ciel
Le destin se fige, éternel
Et dans la nuit, la lune bleue et pleine
Illumine ce nébuleux suaire
Saignent les mémoires brûlantes de peine
Erre, sous lune pleine qui saigne
Traine, Brouillard des regrets
Nuits voilées par le passé
Crèvent, espoirs moribonds se taisent
Peine, rêve déchu du solitaire
Lève, Brouillard du passé
Vie volée peut s'en aller
Autel Céleste, reçois l'anamnèse
Treizième Lunaire, altère mon être
De Brume, de Douleur
Sculpte ce passé blême
Vertueux Malheur
Dissout l'égo de fer
De Froid, de Géhenne
Grave une vie en pierre
Désastreux Désir
Coagule les Peurs de verre
De Flammes, de Laideur
Cisèle les espoirs frêles
Méandreux desseins
Dissout les rêves ternes
De Foudre, de Violence
Coagule ma Haine
Lunaire, guide ma peine
Laudavit
Poussière devient néant sans être dispersé
Un siècle ou bien mille ans, mes restes effacés
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2. |
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Au fond du cachot vocifèrent: regrets de plomb
Et de ce tombeau prolifèrent: meutes d'aversions
De cette cellule désespèrent: flots d'attrition
Et derrière ces murs s'enchevêtrent: deuils d'émotions
Saigne, mon monde saigne
Ses tréfonds vidés de leur éther
Mon monde saigne
Crève, mon havre crève
Ses trésors pillés par leurs chimères
Mon havre crève
Reste, une nuit sans fin
Reste, les ruines, le déclin et mon âme criante:
"Même pas en rêve, que de fuir ce destin damné
Aucune trêve, plutôt trépasser que céder"
Saigne, mon monde saigne
Nul espoir ne pansera ses plaies
Saigne, mon monde saigne
Exsangue s'écroulant tourmenté
Crève, mon havre crève
Perfide plèbe l'entraine dans ses limbes
Crève, mon havre crève
Dépouille errante dans Helheim
De mal en peine,
Châtié par les faibles du haut de leur petitesse
Nuit sans fin, l'éclipse, les cendres et mon égo criant
"Même pas en rêve, que de fuir ce destin damné
Aucune trêve, plutôt trépasser que céder"
Au bout du tunnel: que de la nuit, que de la neige
Seule la lune pour unique repère
Au bout du chemin: que du noir, que du froid
Et ces années mortes que l'on prie et vénère
Et je perds ma couronne comme on ôte mon destin
Et je mords les charognes comme on tord mes desseins
Les murs ne tiennent plus mais je leur jetterai ses pierres
Et ivre comme un foutu, je leur vomirai ma prière
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3. |
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Une meurtrière sur le passé
Ma maladresse revient me glacer
Aucune prière peut me racheter
Les meurtris errent dans mon passé
Abîmée, abîmé
Ô larmes de Pyrène absous mes pêchés
Miserere animae meae
Ô larmes de Pyrène dissous l'exuvie
Misere animae meae
Corbeaux de Pyrène dévorent leurs plaies
Hic est animae eorum
Corbeaux de Pyrène emportent leurs mânes
Hic est dolorem eorum
Détresse létale foudroie l'angélique
Pondere meo protione
Vergogne glaciale sclérose ma chair
Pondere iniquitatis meae
Perpétuelle abîme, éternel supplice
Condamné à revivre la genèse de ma nuit
Effluves et fleuves d'espoir: évaporés
"Tu as tué le rêve" a-t-elle hurlé
Tuer le rêve
Et finitas somnium, quod corvis devorandum
Quod corvis finxisse in tempestate
Tombereaux de fiel mitraillent: exécuté
Tombeau de rêve que j'ai sculpté
Corvi
Quod Corvis
Quod corvis finxisse in tempestate
Perdidi viam ad lunam
Sum in tenebris aeternam
Emporter, supporter cette croix sur laquelle je me suis crucifié
Jusqu'à partir, voir jusqu'à en finir: ces visages qui ne s'effaceront jamais
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4. |
Le Passage Aux Fleurs
08:36
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LE PASSAGE AUX FLEURS
Orbe, Trivia suit son orbe
Éphéméride immortelle
Ronces, couronné de ronces
Je suis son cirque rituel
Destin frêle
Ordre, Trivia luit mon ordre
Désert aride jusqu'au ciel
Ombres, entiché des ombres
Au crépuscule des jours de liesse
Stigmate du bonheur: allure d'un défunt
Maître d'un monde de bagatelles
Le passage aux fleurs n'a plus de parfum
Evaporé comme une jeunesse,
A jamais
Autre nuit cerné par les affres
Un espoir qui fuit, rompu sous les astres
Pas d'alternatives, l'heure est déjà là
Le rêve est parti,
Résonne le glas
Echec, échec
Destin de glace
Détresse, détresse
Fond d'une crevasse
Grand désespoir se presse
Le dernier soir se dresse
Faiblesse, faiblesse
Perdre sa place
Eden, Eden
Perdre ta trace
A hiemalia mille annis
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5. |
Brûle, Prairie De Roses
09:15
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Brûle, Prairie De Roses
Plus aucune vie ne se dresse,
Seule une vision d'autrefois
Grandeur futile de jeunesse
Cette illusion d'être roi
Anciens drames qui résonnent
Tant d'épines sur ces années roses
Brûlent en moi
Ton visage s'évapore
Tout décline vers ces années mortes
Eteint moi
Plus aucun signe d'allégresse,
Seul le vide et le froid
Sommeil fatal de vieillesse,
Cette condition qui nous broie
Anciens drames qui résonnent
Tant d'épines sur ces années roses
Brûlent en moi
Ton visage s'évapore
Tout décline vers ces années mortes
Eteint moi
Meurs époque où la lueur fut devant moi
Meurs époque, les belles heures volent en éclats
La Lune sait, la Lune voit
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6. |
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Séléné arrête d'éclairer la voie
Les marées, les tempêtes, chaos devenu loi
Séléné s'arrête de briller en moi
Le bouffon, le poète ont perdu la foi
N'est plus l'heure de partir car est déjà là
La conclusion terrible et inéluctable
Maldonne, même si je pardonne
Foisonnent ces vies qu'il moissonne
Séléné s'apprête à incendier les astres
Les cycles et les siècles ont perdu leur sacre
N'est plus l'heure de partir car est déjà là
La conclusion terrible et inéluctable
Maldonne, même si je pardonne
Foisonnent ces vies qu'il moissonne
Dernier coup du sort,
La nuit, le feu, le sang
Qui s'épandent
Et il moissonne
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